L’opérateur de l’aéroport de Schiphol présente un plan visant à réduire l’utilisation des GAP
L’aéroport d’Amsterdam-Schiphol a présenté un plan d’action visant à réduire l’utilisation des groupes auxiliaires de puissance (GAP) par les avions stationnés sur l’aire de trafic. Ce plan vise à réduire les émissions de carbone à l’aéroport.
Les GAP sont généralement montés dans la queue de l’avion pour fournir une puissance de démarrage autonome aux moteurs principaux, ainsi que de l’électricité. Mais comme les GAP fonctionnent au kérosène et peuvent provoquer des émissions nocives, ainsi que du bruit pour les employés de l’aire de trafic lorsqu’ils fonctionnent, leur utilisation excessive a été critiquée. La réduction de l’utilisation des GAP peut contribuer à créer des conditions de travail saines pour les employés des aires de trafic tout en réduisant les émissions globales de carbone du secteur de l’aviation.
Dans son plan d’action, Schiphol a inclus la réduction de l’utilisation des GAP. Ceux-ci ne seront opérationnels que cinq minutes avant le départ, soit une réduction de moitié par rapport au délai actuel de dix minutes. Leur utilisation peut toutefois être augmentée pour l’air pré-conditionné.
Schiphol fournira des PCA (Preconditioned Air Units, des unités d’air préconditionné) et les installera sur des stands d’avion appropriés. Ces PCA sont de grands climatiseurs qui assurent un environnement confortable à l’intérieur d’un avion lorsque le système de climatisation de l’avion n’est pas en marche. En outre, Schiphol prévoit de passer à des carburants durables et de promouvoir l’utilisation de l’énergie électrique fixe au sol. De plus, elle mènera une campagne de sensibilisation auprès de tous ses employés pour leur expliquer l’importance de réduire l’utilisation des GAP.