Nouvelles

Les SAF font partie de la solution, mais il faut aller plus loin

La quantité de carburant durable d’aviation (SAF) produite à des taux abordables pour les compagnies aériennes est minime par rapport aux besoins énergétiques du secteur. Dans une analyse approfondie, le magazine Forbes conclut que la demande de SAF dépassera l’offre dans les années à venir. L’analyse arrive également à la conclusion que d’autres investissements sont nécessaires pour décarboniser l’aviation.


Le carburant durable d’aviation, ou SAF, est un développement encourageant pour un avenir aérien plus durable. Les SAF utilisent des sous-produits de combustibles fossiles ou des sources végétales pour créer du carburant pour les moteurs d’avion existants. Avec suffisamment de SAF, les compagnies aériennes mondiales pourraient devenir presque immédiatement neutres en carbone, car leurs besoins énergétiques ne nécessiteraient plus de nouveaux forages pétroliers.

La demande dépasse l’offre
La demande de SAF dépasse largement l’offre, même si de nombreuses compagnies aériennes et sociétés d’aviation ont annoncé des partenariats pour augmenter la production de SAF. Un autre problème est que les SAF d’aujourd’hui ne seront pas compétitives par rapport au carburéacteur normal avant 2037.

« Les SAF joueront un rôle moins important que ne le laisse supposer le battage médiatique actuel », avertit le rapport. Les compagnies aériennes devront continuer à investir dans des avions plus économes en carburant et dans des technologies de transformation. Celles-ci pourraient inclure les avions électriques. Forbes : « Les avions à hydrogène sont plus prometteurs pour les avions plus gros et les vols plus longs, mais le monde doit encore apprendre à livrer et à stocker cette source de carburant. Mais surtout, le SAF n’est pas la seule voie vers la neutralité du réseau », conclut le rapport.