La recherche montre que l’ammoniac peut servir de carburant alternatif pour les moteurs à réaction
L’ammoniac, un composé d’azote et d’hydrogène, pourrait faire partie de la solution pour les vols à émissions nulles. Un programme de recherche de cinq ans soutenu par la NASA se concentre sur la simulation de la cinétique chimique pour voir comment le gaz se comporterait pour alimenter un avion.
Dans le cadre de ce projet, l’Université de Floride centrale (University of Central Florida ou UCF) analysera, testera et qualifiera l’ammoniac comme option pour alimenter durablement les moteurs à réaction des avions. Les chercheurs veulent simuler des systèmes de réaction chimique complexes autour de l’ammoniac, notamment la vaporisation d’ammoniac liquide à l’intérieur de tubes d’échange thermique, le transfert de chaleur et la combustion d’ammoniac et d’hydrogène dans l’air.
L’objectif du projet de l’UCF est de pouvoir utiliser l’ammoniac comme principal vecteur d’hydrogène et d’exploiter ainsi les composants hydrogène de l’ammoniac tout en ne rejetant que des émissions sans danger dans l’air.
Par rapport à l’hydrogène pur, l’ammoniac est beaucoup plus facile à manipuler. Il reste liquide à haute altitude et ne nécessite pas le même stockage cryogénique supplémentaire que l’hydrogène, selon SimpleFlyinh. Une société australienne a annoncé son intention de faire voler un avion d’affaires fonctionnant (partiellement) à l’ammoniac dès la mi-2023.