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Rapport : certains SAF sont plus écologiques que d’autres

Une analyse réalisée par Jefferies met en évidence les avantages environnementaux variables des carburants durables d’aviation (SAF). Le rapport met en évidence les disparités en matière de réduction des émissions de CO2, en insistant sur l’influence des filières de production et des choix de matières premières.

Les raffineries de SAF dans le monde utilisent différentes méthodes de production, selon AIN Online. La plupart des raffineries de SAF appliquent un procédé de production appelé « HEFA ». De nombreux nouveaux projets appliquent, quant à eux, les procédés dits « Alcohol-To-Jet » (ATJ) et « Fischer-Tropsch. » Ces derniers peuvent avoir des coûts d’investissement initiaux plus élevés, mais leurs coûts d’exploitation sont plus faibles.

 

Le rapport de Jefferies décrit par AIN Online dissèque les SAF, en soulignant les différences significatives d’impact sur l’environnement en fonction des voies de production et des matières premières. En particulier, l’huile végétale utilisée dans le procédé HEFA permet de réaliser de modestes économies de CO2 par rapport au SAF obtenu par le procédé de Fischer-Tropsch. Malgré des coûts initiaux plus élevés, les filières ATJ et Fischer-Tropsch présentent un potentiel d’efficacité à long terme.

Le choix des matières premières est très important, indique l’AIN Online. « Par exemple, l’utilisation d’huile végétale neuve (par opposition à l’huile de cuisson usagée) comme matière première pour le procédé HEFA ne permet qu’une réduction de 20 % des émissions de carbone par rapport au SAF obtenu par le procédé de Fischer-Tropsch à partir de CO2 et d’hydrogène en utilisant des énergies renouvelables, ce qui pourrait porter ce chiffre à près de 100 % d’économies. »