IATA : l’Afrique du Sud exhortée à produire plus de SAF
L’Association internationale du transport aérien (IATA) exhorte l’Afrique du Sud à exploiter son potentiel en matière de production de carburant durable d’aviation (SAF). Cette initiative pourrait favoriser la croissance économique et la durabilité environnementale.
Lors de la conférence Wings of Change Focus Africa de l’IATA à Johannesburg, l’IATA a souligné le potentiel de l’Afrique du Sud à jouer un rôle de premier plan dans la production de carburant durable d’aviation (SAF). Marie Owens Thomsen, première vice-présidente de l’IATA chargée du développement durable et économiste en chef, a souligné que le développement des SAF n’est pas seulement essentiel pour la décarbonisation de l’aviation, mais qu’il représente également une opportunité importante de croissance économique.
Selon un rapport de ChiniMandi, un site d’information indien, elle a souligné que la priorité donnée à la production de SAF pourrait créer des emplois et stimuler des secteurs tels que l’agriculture, l’énergie et les transports, ce qui permettrait de réduire la pauvreté et de renforcer l’indépendance énergétique.
Saisir l’opportunité
Le rôle de l’Afrique du Sud dans l’Assemblée de l’OACI de 2022 a souligné son engagement à parvenir à des émissions nettes de carbone nulles d’ici 2050. L’objectif CAAF/3 de l’OACI vise une réduction globale de 5 % des émissions de carbone de l’aviation d’ici à 2030. Thomsen a souligné que les compagnies aériennes ont la volonté d’acheter des SAF, mais que les volumes de production actuels sont insuffisants. Aussi les pays disposant d’un potentiel de production de SAF, comme l’Afrique du Sud, doivent-ils saisir cette opportunité de développement économique et de transition énergétique.
Une étude de WWF confirme
ChiniMandi rapporte que l’appel à l’action de l’IATA est soutenu par une étude menée par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a mis en évidence les nombreux avantages de l’Afrique du Sud dans la production de SAF. La collaboration des parties prenantes, y compris les États, les banques de développement, l’industrie et les universités, est essentielle pour aider les pays à développer leurs capacités de production de SAF.