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IATA : les SAF permettront de réduire les émissions de CO2 de 24 à 70 % d’ici à 2050

Dans une nouvelle étude comparative, l’IATA souligne le rôle essentiel des carburants durables d’aviation (SAF) dans la décarbonisation de l’industrie aéronautique d’ici à 2050. Selon l’étude, la contribution des SAF à la réduction des émissions de CO2 varie de 24 % à 70 % en fonction des différents scénarios et hypothèses. 

 

L’Association internationale du transport aérien (IATA), en collaboration avec le laboratoire des systèmes de transport aérien de l’University College London (UCL), a récemment publié ses conclusions dans l’étude. Selon un article publié par CurlyTales, l’étude comparative sur les voies de transition vers une production nette de CO2 dans le secteur de l’aviation (Aviation Net Zero CO2 Transition Pathways Comparative Review) fournit des informations précieuses sur les stratégies de décarbonisation de l’industrie aéronautique. Selon l’étude, les SAF devraient contribuer de manière substantielle à la réduction des émissions de CO2, dans une proportion allant de 24 % à 70 %, en fonction de différents facteurs tels que les politiques gouvernementales, les coûts de production et les niveaux d’investissement. 

Des mesures nécessaires 

Toutefois, l’étude reconnaît les incertitudes entourant l’adoption des technologies de décarbonisation, en particulier les avions à batterie et à hydrogène, qui dépendent des mesures gouvernementales de soutien et des prix des énergies renouvelables.  

En outre, l’étude souligne la nécessité d’adopter des mesures fondées sur le marché et des stratégies d’élimination du carbone pour faire face aux émissions résiduelles au-delà de 2050. Cette reconnaissance souligne l’approche multidimensionnelle nécessaire pour parvenir à une aviation durable, qui englobe l’innovation technologique, les interventions politiques et la collaboration avec l’industrie, selon CurlyTales.