L’IATA est confiante quant au rôle clé du SAF dans l’avenir de l’aviation
L’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que le carburant durable d’aviation (SAF) jouera un rôle clé dans la réalisation de l’objectif « zéro émission » du secteur de l’aviation à l’horizon 2050. La demande de SAF augmente, tout comme sa production, selon l’IATA.
En 2022, la production mondiale de SAF a triplé pour atteindre quelque 300 millions de litres. La production globale de carburants renouvelables dans le monde devrait atteindre une capacité estimée à au moins 69 milliards de litres (55 millions de tonnes) d’ici 2028.
Selon l’organisation, les carburants durables d’aviation (SAF) représenteront une partie de cette production croissante, obtenue grâce à de nouvelles raffineries de carburants renouvelables et à l’expansion des installations existantes.
« L’augmentation prévue de la production est extrêmement encourageante », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA, dans un rapport publié par Gulf Business. « Face à ce constat, nous avons besoin que les gouvernements agissent pour que le SAF obtienne sa juste part de production. Cela implique, en premier lieu, des incitations à la production, afin d’encourager la transition énergétique de l’aviation. Et nous devons continuer à diversifier les méthodes et les matières premières disponibles pour la production de SAF. »
L’IATA s’attend à ce que, grâce à la mise en place de ces mesures, les niveaux de production de 2028 soient alignés de manière réaliste sur les feuilles de route récemment publiées par l’IATA, qui prévoient des émissions nettes de carbone nulles d’ici à 2050. « C’est important, car nous comptons sur les SAF pour fournir environ 62 % des mesures d’atténuation des émissions de carbone nécessaires en 2050. »