« Les SAF sont la clé de la décarbonisation de l’industrie aérienne », estime un cadre de chez Boeing.
Les vols électriques semblent avoir de beaux jours devant eux. Et le concept de l’aviation à hydrogène pourrait finir par décoller. Mais voler avec des énergies alternatives telles que l’électricité et l’hydrogène ne résoudra pas le problème. L’industrie aéronautique a besoin de carburants durables d’aviation (SAF), et en grande quantité, pour réduire considérablement ses émissions de CO2.
C’est l’avis que partageait récemment Robert Boyd, responsable régional de la politique mondiale de développement durable et des partenariats de Boeing. Dans un entretien accordé à Arab News, Robert Boyd a déclaré que, pour relever le défi de la réduction des émissions de CO2, les compagnies aériennes doivent remplacer leurs anciennes flottes et les aéroports doivent améliorer leurs structures de gestion du trafic aérien. Mais avant tout, Robert Boyd a déclaré qu’il y avait « une énorme quantité de travail » à accomplir pour faire baisser les prix des SAF, notamment en intensifiant la recherche et le développement, ainsi que le développement technologique sur les matières premières.
Selon l’expert, l’électricité et l’hydrogène vont avoir du mal à percer. Mais étant donné que « les limites technologiques ne permettent pas à l’hydrogène ou à l’électricité de propulser les gros-porteurs et les avions long-courriers, les SAF sont la clé. »