L’aéroport d’Amsterdam-Schiphol élimine les polluants de l’air
L’aéroport d’Amsterdam-Schiphol prépare une série de tests visant à réduire la pollution sur l’aire de trafic et à l’intérieur du terminal de l’aéroport, grâce à des technologies innovantes de filtrage de l’air et à des stations de recherche sur la pollution.
Il y a quatre ans, Schiphol a lancé un plan d’action sur les particules ultrafines, visant à réduire les émissions sur le territoire de l’aéroport et dans ses environs. Depuis mars 2022, l’aéroport teste le brouillard pour lutter contre les particules. En dissolvant les polluants avec de l’eau, Schiphol a obtenu des gouttelettes de brume plus lourdes que l’air. Les polluants tombent alors au sol, ce qui les empêche d’être dispersés et inhalés.
D’après Simple Flying, un laboratoire de recherche a été installé sur l’aire de trafic de la jetée D cet été. Dix capteurs recueillent des informations sur les polluants à proximité des portes d’embarquement afin de soutenir la recherche et le développement sur les particules ultrafines.
Technologie de filtrage de l’air
Schiphol a donc décidé de s’associer à Van Wees Innovations pour éliminer les particules qui se répandent par le système de ventilation et les fenêtres ouvertes dans le terminal de l’aéroport. Schiphol a expérimenté une technologie innovante de filtrage de l’air. Le nouveau système de filtrage a créé un flux d’air qui a permis aux particules ultrafines de s’agglutiner et d’être plus facilement retenues. Le système a été testé à la fois près de la caserne de pompiers adjacente à la piste et à l’intérieur. Il a permis de réduire les polluants d’environ 75 %. Les essais vont se poursuivre. L’aéroport a prévu d’effectuer des vols similaires dans les bâtiments situés à proximité des aires de décollage et d’atterrissage.