L’aéroport du futur : une centrale électrique à énergie verte
Les aéroports ont le potentiel de se transformer en centrales électriques à énergie verte en utilisant les technologies de captage, d’utilisation et de séquestration du carbone (CCUS) sur leurs propres émissions de CO2. C’est ce qui ressort d’un rapport compilé par des chercheurs de l’université de Cranfield, au Royaume-Uni.
Cette étude, la première du genre, s’est concentrée sur les émissions de carbone provenant des activités des aéroports. Selon Simpleflying.com, les chercheurs ont identifié des possibilités pour les aéroports de se transformer en « centrales électriques » à énergie verte en s’appuyant sur les dernières technologies. Le CO2 capté grâce au captage direct du carbone dans l’air, plutôt que stocké, pourrait être utilisé pour alimenter les avions qui décollent de l’aéroport. Le carbone capté pourrait être utilisé avec de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables pour produire ce que l’on appelle des carburants « Power-to-Liquid » (PtL).
Cependant, les chercheurs préviennent que pour que ces aéroports verts deviennent une réalité, la technologie de captage direct du carbone dans l’air (DAC) devra être développée à un rythme soutenu, ce qui nécessiterait un financement important.
Le rapport a été compilé pour SITA. Les chercheurs ont examiné les émissions et d’autres données de 2019 provenant des aéroports de Londres Luton (LTN), d’Aberdeen (ABZ), d’Indira Gandhi International Airport (DEL) et de San Francisco International Airport (SFO).