Air France obtient un score élevé au défi pour le développement durable

Faire tourner les moteurs des avions à 30 % de SAF, et mettre en œuvre des techniques d’éco-pilotage, comme le taxiage sur un seul moteur au sol et l’optimisation des trajectoires en temps réel, en coordination avec le contrôle du trafic aérien. Ces méthodes, et d’autres, ont été mises en œuvre par Air France pour atteindre une réduction record de 45 % des émissions de CO2 (par rapport aux opérations régulières), sur deux vols récents au départ de Paris, à destination de Lisbonne et de Montréal.

L’effort d'Air France en matière d’aviation durable s’inscrit dans le cadre de la participation de la compagnie au SkyTeam Sustainable Flight Challenge. 17 membres de SkyTeam rejoignent le programme, non seulement pour concourir, mais aussi pour partager des expériences et des idées précieuses sur la manière d’atteindre des niveaux plus élevés de durabilité dans l’aviation.

Un plan à long terme

L’accent mis sur l’innovation et un plan à long terme est essentiel pour transformer l’aviation en une industrie durable. Et avec le plan Air France ACT, récemment lancé par Air France, la compagnie aérienne a une vision claire de la direction qu’elle prend dans ses efforts pour devenir une compagnie aérienne durable. Mais que peut faire une compagnie aérienne aujourd’hui, lorsque toutes les mesures et technologies actuelles sont appliquées de la manière la plus optimale, pour exploiter un vol durable ? Avec ses entreprises partenaires et ses fournisseurs, Air France, partenaire de SkyTeam, a relevé le défi. La compagnie aérienne s’est efforcée de combiner plusieurs actions relatives aux émissions de CO2 sur un vol à destination de Lisbonne et de Montréal.

Un objectif exigeant

Le résultat final de moins 45 % d’émissions de CO2 en moins constitue un objectif exigeant. Mais quelles sont les mesures qui ont contribué à ce résultat ?

Avant le vol, voici les mesures prises :

• Un message a été envoyé aux clients pour leur demander de limiter le volume et le poids de leurs bagages. Afin de limiter le gaspillage alimentaire, ils sont encouragés à présélectionner leurs repas pour que seuls les produits nécessaires soient chargés à bord.
• Dans les salons, des produits plus durables, locaux et de saison ont été proposés et des matériaux éco-responsables sont utilisés.
• Des opérations au sol entièrement électriques, avec repoussage électrique de l’appareil, transport des équipages par bus électrique entre leur base et le stand de stationnement de l’avion et transport électrique du fret.

Pendant les vols, voici les actions qui ont fait la différence :

• Utilisation d’avions de nouvelle génération (Airbus A350, Airbus A220) émettant jusqu’à 25 % de CO2 en moins.
• Utilisation de 16 % de carburant durable d’aviation (produit par TotalEnergies) sur le vol vers Montréal et de 30 % sur le vol vers Lisbonne, permettant pour ces deux vols une réduction de 90 % des émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie, supérieure à la moyenne de l’industrie de 80 %.
• Utilisation de techniques d’éco-pilotage (taxiage sur un seul moteur, utilisation des innovations embarquées pour l’optimisation de la trajectoire tactique, optimisation de la montée et de la descente), permettant une réduction de 3 à 4 % de la consommation de carburant sur chaque vol.
• Utilisation d’équipements de restauration plus durables (chariot repas plus léger et nouvelle génération, plateaux recyclés et recyclables, vaisselle en cellulose, couverts et agitateurs en bois FSC, gobelets en papier, suppression des bouteilles individuelles en plastique).
• Limiter les déchets en choisissant un plat chaud avant le vol dans toutes les cabines et en distribuant des kits de confort (fabriqués à partir de matériaux recyclés et contenant des cosmétiques biologiques) sur demande en classes Business et Premium Economy.
• Tri sélectif à bord : tri des bouteilles en plastique, des boîtes de jus de fruits et des canettes.